(RSF/IFEX) – Mohammed Abbou, « l’avocat de la liberté » emprisonné depuis le 1er mars 2005, a entamé une nouvelle grève de la faim le 25 juillet 2005. « Nous demandons au président Zine el-Abidine Ben Ali la libération immédiate de Mohammed Abbou. Il est tout simplement inacceptable que la grève de la faim devienne le seul recours […]
(RSF/IFEX) – Mohammed Abbou, « l’avocat de la liberté » emprisonné depuis le 1er mars 2005, a entamé une nouvelle grève de la faim le 25 juillet 2005.
« Nous demandons au président Zine el-Abidine Ben Ali la libération immédiate de Mohammed Abbou. Il est tout simplement inacceptable que la grève de la faim devienne le seul recours pour cet avocat, incarcéré injustement depuis près de 150 jours pour avoir osé exprimer ses opinions. Nous sommes scandalisés que le président Ben Ali ait préféré gracier des prisonniers de droit commun plutôt que Mohammed Abbou à l’occasion de la fête nationale », a déclaré l’organisation.
Le 25 juillet, Abbou a annoncé qu’il entamait une grève de la faim de plusieurs jours. En signe de solidarité, son épouse a également commencé une grève de la faim.
Abbou, par ce geste, souhaite « informer les opinions publiques nationale et internationale (. . .) pour attirer l’attention sur ce qui se passe dans [son] pays au sujet de la répression qui touche toutes les voix discordantes, de la haine et du refus de toute tolérance qui sont réservés à tous ceux qui osent, même implicitement, dénoncer et dévoiler les agissements des « familles mafieuses » qui détruisent l’économie tunisienne et qui mettent en danger la sécurité de l’ensemble des Tunisiens ».