(RSF/IFEX) – Reporters sans frontières réitère sa demande de libération en faveur d’Abdel Razak Al Mansouri, arrêté il y a un an, le 12 janvier 2005, puis condamné à 18 mois de prison pour avoir publié sur Internet des articles critiques du président Mouammar Kadhafi. « Abdel Razak Al Mansouri est devenu le symbole du combat […]
(RSF/IFEX) – Reporters sans frontières réitère sa demande de libération en faveur d’Abdel Razak Al Mansouri, arrêté il y a un an, le 12 janvier 2005, puis condamné à 18 mois de prison pour avoir publié sur Internet des articles critiques du président Mouammar Kadhafi.
« Abdel Razak Al Mansouri est devenu le symbole du combat pour la liberté d’expression en Libye. En utilisant Internet pour publier une information indépendante, il a ouvert une voie sur laquelle de nombreux autres internautes vont certainement s’engager », a déclaré l’organisation.
Abdel Razak Al Mansouri a été arrêté à Tobruk (est du pays) dans la soirée du 12 janvier 2005. Deux jours plus tard, il a été transféré par les services de sécurité dans une prison de Tripoli. Depuis lors, il n’a jamais été autorisé à voir sa famille.
Le 19 octobre 2005, il a été condamné par la Cour de justice de Tripoli à 18 mois de prison ferme pour « détention sans autorisation d’un pistolet ». Cette accusation n’est en réalité qu’un prétexte pour faire taire ce libraire de 52 ans, qui écrivait depuis près d’un an pour un site dissident édité à Londres, http://www.akhbar-libya.com. Dans ses articles, il abordait des sujets sociaux et dénonçait les atteintes aux droits de l’homme commises par les autorités libyennes.
Un communiqué publié sur ce site affirme qu’une pétition demandant la libération du cyberdissident, signée par près de 200 habitants de la région de Tobruk, a été envoyée à la Fondation Khadafi, présidée par le fils du chef de l’Etat. Akhbar Libya présente cette initiative comme une première en Libye.