(FIJ/IFEX) – Ci-dessous, un communiqué de presse de la FIJ daté du 20 mars 2007: La FIJ appelle le Président du Nigeria à promulguer la loi sur la liberté d’information La Fédération Internationale des journalistes (IFJ) invite le Président du Nigeria à promulguer la loi sur la liberté d’information qui permettra aux citoyens nigérians, aux […]
(FIJ/IFEX) – Ci-dessous, un communiqué de presse de la FIJ daté du 20 mars 2007:
La FIJ appelle le Président du Nigeria à promulguer la loi sur la liberté d’information
La Fédération Internationale des journalistes (IFJ) invite le Président du Nigeria à promulguer la loi sur la liberté d’information qui permettra aux citoyens nigérians, aux chercheurs et aux médias d’avoir accès à des informations sur des affaires publiques, des démembrements du gouvernement ou des entités privées exécutant des fonctions publiques.
« La loi sur la liberté d’information représente un outil très important pour la campagne du Président contre la corruption, » a dit Gabriel Baglo, Directeur du bureau Afrique de la FIJ. « Le Président Olusegun Obasanjo ne devrait pas hésiter à la promulguer. Ce serait un grand pas sur le chemin de la liberté d’expression au Nigeria et en Afrique. »
La FIJ a adressé une lettre au Président du Nigeria le 15 mars 2007, l’invitant à faire tout ce qui est en son pouvoir pour promulguer la loi sur la liberté d’information dans les meilleurs délais.
Le projet de loi est en suspens au Parlement depuis 1999. La Chambre des représentants du Nigeria a approuvé une version du projet de loi en 2004 et le Sénat a approuvé à l’unanimité une version légèrement différente vers la fin 2006. Les deux versions ont été harmonisées et adoptées par tout le Parlement le 21 février 2007. La loi votée nécessite maintenant l’approbation du Président de la République pour devenir exécutoire.
Si ce projet devient une loi, elle fera du Nigeria un chef de file sur la question de l’accès à l’information en Afrique de l’Ouest et la quatrième nation africaine ayant une loi sur la liberté d’information, après l’Afrique du Sud, l’Ouganda et l’Angola.
La FIJ a dit que cette loi en tant qu’un acquis du régime du Président Obasanjo, soutiendra non seulement la lutte contre la corruption mais va également promouvoir la bonne gouvernance, la transparence et la démocratie. Ce sera une impulsion pour que d’autres nations africaines décrètent des lois semblables et pour ces nations qui ont déjà des lois sur la liberté d’information de les appliquer avec plus de vigueur.
La FIJ représente plus de 500 000 journalistes dans plus de 115 pays.