(RSF/IFEX) – Reporters sans frontières demande au ministre de l’Intérieur de faciliter la libération d’Ahmed Rifah, photoreporter du quotidien d’opposition « Minivan », détenu depuis le 1er juin 2007. Il a été interpellé à la sortie d’un rassemblement de musulmans, qualifié d’illégal par les autorités. Des échauffourées avaient lieu dans la mosquée, près de Malé. Ahmed Rifah […]
(RSF/IFEX) – Reporters sans frontières demande au ministre de l’Intérieur de faciliter la libération d’Ahmed Rifah, photoreporter du quotidien d’opposition « Minivan », détenu depuis le 1er juin 2007. Il a été interpellé à la sortie d’un rassemblement de musulmans, qualifié d’illégal par les autorités.
Des échauffourées avaient lieu dans la mosquée, près de Malé. Ahmed Rifah avait pris des photos des fidèles. Un officier de police l’a interpellé et lui a confisqué sa carte de presse. Le journaliste a été transféré au centre de détention de Dhoonidhoo d’où il a déclaré à ses collègues qu’il craignait d’être inculpé pour « agression ». En effet, la police l’accuserait de violence contre les forces de l’ordre. « Je leur ai dit qu’il n’était pas un wahabiite, qu’il n’avait pas de barbe et qu’il était trop petit pour agresser quelqu’un », a affirmé Nazim Sattar, rédacteur en chef adjoint de « Minivan ». Son avocat a pu lui rendre visite.