(RSF/IFEX) – Reporters sans frontières est vivement préoccupée par la détention prolongée du journaliste syrien Ata Farahat. L’organisation a adressé, le 1er octobre 2007, un courrier au ministre israélien de la Justice, Daniel Friedman, pour demander sa libération. « Nous sommes d’autant plus inquiets que, par le passé, des journalistes palestiniens ont été gardés dans des […]
(RSF/IFEX) – Reporters sans frontières est vivement préoccupée par la détention prolongée du journaliste syrien Ata Farahat. L’organisation a adressé, le 1er octobre 2007, un courrier au ministre israélien de la Justice, Daniel Friedman, pour demander sa libération.
« Nous sommes d’autant plus inquiets que, par le passé, des journalistes palestiniens ont été gardés dans des prisons israéliennes, selon la procédure de la détention administrative, pendant de longues périodes sans que les autorités n’aient fourni d’élément sur les faits qui leur étaient reprochés. Nous osons espérer que l’arrestation d’Ata Farahat n’est pas liée à la nature des médias pour lesquels il travaille. Le doute doit être levé sur cette affaire », a écrit l’organisation.
Ata Farahat, 35 ans, a été incarcéré à la prison israélienne d’Al-Jalama (14 km au sud-est de Haifa) après son arrestation le 30 juillet. Depuis, le journaliste a comparu à plusieurs reprises devant un juge d’instruction de Tel-Aviv qui a toujours refusé de lui accorder une libération provisoire. Ce juge n’a pas voulu, par ailleurs, mettre fin à l’interdiction juridique empêchant les avocats de la défense et les médias israéliens de rendre compte publiquement de cette affaire. Selon le Centre syrien pour les médias et la liberté d’expression (SCM), Ata Farahat pourrait être poursuivi pour « avoir établi des contacts avec une nation ennemie ».
Son procès reprendra le 8 octobre.