(RSF/IFEX) – Reporters sans frontières condamne la décision prise par les autorités israéliennes d’emprisonner pour une période de six mois l’ingénieur du son de l’agence palestinienne Ramattan, Ibrahim Hamad. « L’armée israélienne ne peut sous aucun prétexte procéder à l’arrestation de journalistes ou de collaborateurs des médias sans raison. Si elle reproche quelque chose à un […]
(RSF/IFEX) – Reporters sans frontières condamne la décision prise par les autorités israéliennes d’emprisonner pour une période de six mois l’ingénieur du son de l’agence palestinienne Ramattan, Ibrahim Hamad.
« L’armée israélienne ne peut sous aucun prétexte procéder à l’arrestation de journalistes ou de collaborateurs des médias sans raison. Si elle reproche quelque chose à un journaliste, elle doit le dire et communiquer les motifs d’une telle arrestation. C’est pourquoi nous demandons la libération de l’ingénieur du son de l’agence Ramattan », a déclaré l’organisation.
Le 11 août 2008, les autorités israéliennes ont annoncé l’emprisonnement administratif d’Ibrahim Hamad, ingénieur du son de l’agence Ramattan, pour une durée de six mois. Cette décision militaire a été prise sans qu’aucune charge ne soit retenue à l’encontre de l’employé de l’agence et en l’absence d’une quelconque comparution devant les tribunaux. Ibrahim Hamad a été arrêté par les forces armées israéliennes le 15 juillet 2008 à son domicile à Qalandiyah, près de Ramallah, en Cisjordanie.
Contacté par Reporters sans frontières, la direction de Ramattan a vivement condamné l’arrestation et demandé la libération de son employé dans les plus brefs délais. Elle a exigé que les raisons de l’arrestation d’Ibrahim Hamad soient présentées. « Ce n’est pas la première fois que nos employés sont arrêtés par l’armée israélienne », a indiqué l’agence.