(RSF/IFEX) – Une semaine avant le centenaire de l’hebdomadaire « Nasha Niva », célébré le 23 novembre 2006, le ministère de l’Information a adressé à sa rédaction un nouvel avertissement. « Le numéro de novembre ne mentionne pas l’adresse actuelle de la rédaction, ce qui est une violation de l’article 26 de la loi sur les médias », précisait […]
(RSF/IFEX) – Une semaine avant le centenaire de l’hebdomadaire « Nasha Niva », célébré le 23 novembre 2006, le ministère de l’Information a adressé à sa rédaction un nouvel avertissement. « Le numéro de novembre ne mentionne pas l’adresse actuelle de la rédaction, ce qui est une violation de l’article 26 de la loi sur les médias », précisait le courrier du ministère.
Viktor Guretski, directeur du bureau des licences au ministère de l’Information, contacté par Reporters sans frontières, a précisé que si l’adresse légale de la rédaction ne figure pas dans les numéros du journal, ce dernier risque d’être suspendu. Selon Andreï Dynko, rédacteur en chef de « Nasha Niva », « les autorités veulent tout simplement fermer le journal ».
« Nous dénonçons les tentatives répétées des autorités bélarusses de liquider l’un des rares journaux indépendants dans le pays. Depuis avril, « Nasha Niva » est à la recherche de nouveaux locaux mais les quatre contrats de location, signés depuis, ont été annulés sous la pression des autorités. Comme le montre le cas d' »Arche », une revue culturelle suspendue par le ministère de l’Information en septembre 2006, cette pratique est fréquemment utilisée par les autorités bélarusses qui souhaitent neutraliser la presse indépendante », a déclaré Reporters sans frontières.