(JED/IFEX) – Dans son audience du 28 août 2000, la Cour d’ordre militaire (COM) a annoncé, par la bouche du ministère public, le procureur militaire Ntsinu Pokata, que « deux mandats d’arrêts ont été lancés, depuis le 25 août 2000 contre MM. Mankenda Voka, éditeur du quotidien ‘L’Observateur’, et Pius Muabilu Mukala de ‘L’Avenir’ [qui a […]
(JED/IFEX) – Dans son audience du 28 août 2000, la Cour d’ordre militaire (COM) a annoncé, par la bouche du ministère public, le procureur militaire Ntsinu Pokata, que « deux mandats d’arrêts ont été lancés, depuis le 25 août 2000 contre MM. Mankenda Voka, éditeur du quotidien ‘L’Observateur’, et Pius Muabilu Mukala de ‘L’Avenir’ [qui a été nommé recemment député par le Chef de l’État], pour refus de comparaitre devant la Cour ».
Ces deux quotidiens pro-gouvernementaux ont été cités comme témoins à décharge par Nicolas Katako, qui les accusent d’avoir mené la campagne de diabolisation contre lui et son épouse, qui est ministre du gouvernement actuel. C’est de leurs écrits que la Cour, selon Katako, a fondé ses accusations.
La COM a aussi rejetté la demande de mise en liberté provisoire introduite par la défense de Aimé Kakese Vinalu et Jean-Pierre Mukuna Ekanga, pour « insuffisance de garanties contre la fuite des prévenus ».
La prochaine audience a été fixée au mercredi 30 août, pour le réquisitoire du ministère public et la plaidoirie des avocats.