(RSF/IFEX) – Reporters sans frontières condamne l’attitude de certains partisans de candidats éliminés au premier tour de l’élection présidentielle, qui ont envahi les bureaux de la chaîne de télévision Al-Jazira à Nouakchott et menacé son personnel. Le 20 mars 2007, les journalistes du bureau d’Al-Jazira de Nouakchott ont reçu des menaces de mort par téléphone. […]
(RSF/IFEX) – Reporters sans frontières condamne l’attitude de certains partisans de candidats éliminés au premier tour de l’élection présidentielle, qui ont envahi les bureaux de la chaîne de télévision Al-Jazira à Nouakchott et menacé son personnel.
Le 20 mars 2007, les journalistes du bureau d’Al-Jazira de Nouakchott ont reçu des menaces de mort par téléphone. Puis, vers 16h00 (heure locale), huit personnes ont envahi les locaux de la télévision. Le journaliste Mohammed Nema Oumar, responsable de communication de Rachid Moustapha, un candidat malheureux du premier tour, faisait partie de ce groupe. Quatre personnes ont été arrêtées par la police, qui a ouvert une enquête afin d’interpeller le reste des assaillants.
Contacté par Reporters sans frontières, le responsable du bureau d’Al-Jazira, Mohammed Baba, s’est réjoui de l’attention portée par la police au dénouement de l’affaire. D’après lui, les assaillants reprocheraient à Al-Jazira de ne pas avoir assez couvert la campagne des petits candidats. Par ailleurs, une cinquantaine de journalistes mauritaniens ont apporté leur soutien à Al-Jazira en signant une pétition condamnant le comportement de Mohammed Nema Oumar, estimant qu’il ne symbolise pas les médias du pays.