(RSF/IFEX) – Le 24 février 2004, une bombe a explosé devant les bureaux du quotidien national « Jang » à Quetta (Baloutchistan, ouest du pays), provoquant une déflagration qui a fait éclater les vitres des bâtiments alentour. Aucune victime n’est à déplorer, mais il ne fait pas de doute, pour le personnel du journal et pour la […]
(RSF/IFEX) – Le 24 février 2004, une bombe a explosé devant les bureaux du quotidien national « Jang » à Quetta (Baloutchistan, ouest du pays), provoquant une déflagration qui a fait éclater les vitres des bâtiments alentour. Aucune victime n’est à déplorer, mais il ne fait pas de doute, pour le personnel du journal et pour la police, que l’attentat visait le quotidien. « Il est évident que « Jang » était la cible de cette attaque », a affirmé l’administrateur du bureau du quotidien, Javed Iqbal, à RSF.
« Il est préoccupant que les médias soient considérés par certains groupes armés comme des objectifs militaires. Nous craignons que ces actes visent à faire taire les journalistes qui couvrent l’actualité dans cette province frontalière de l’Afghanistan », a déclaré l’organisation.
Selon un journaliste de Quetta, l’attentat aurait été revendiqué par l’Armée de libération du Baloutchistan (mouvement séparatiste). « Jang » est un quotidien conservateur en langue Ourdou.