Profils de Non à l’impunité
Ahmed Ismail Hassan : Un cas d’impunité à temps de pose
En 2012, le photo-journaliste, Ahmed Ismail Hassan, a été mortellement blessé par les autorités bahreïnies. Hassan documentait les manifestations lors des soulèvements à Bahreïn, et recevait régulièrement des menaces des forces de l’ordre bahreïnies pour son travail. À ce jour, le cas de Hassan reste classé comme « en attente d’enquête ».
Kem Ley : Mettre fin à cette mascarade de justice
Le 10 juillet 2016, l’activiste et commentateur politique populaire cambodgien, Kem Ley, a été abattu, deux jours seulement après avoir critiqué publiquement la famille Hun Sen d’abus de pouvoir afin d’accumuler de vastes richesses personnelles. Bien que le tireur ait été condamné à la prison à vie, de nombreuses questions subsistent et notamment la plus évidente : qui a ordonné le meurtre de Kem Ley?
Musa Saidykhan et Ebrima Manneh : Une justice subvertie par l’État
En 2006, les journalistes gambiens Musa Saidykhan et Ebrima Manneh ont été arrêtés et détenus séparément par les agents de l’État à Banjul en Gambie. M. Saidykhan a été soumis à des tortures brutales, tandis que M. Manneh a disparu sans laisser de traces.
Shan Dahar : Le combat d’une famille pour obtenir justice
Le 1er janvier 2014, le journaliste pakistanais Shan Dahar a été abattu par des hommes armés et, une fois à l’hôpital, n’a reçu aucun soin jusqu’à ce qu’il a succombé à ses blessures. Plus de deux ans après les faits, aucun des auteurs n’a été traduit en justice.
Jineth Bedoya Lima: Chronique d’une justice à deux vitesses
En mai 2000, Jineth Bedoya Lima a été enlevée et agressée sexuellement alors qu’elle enquêtait sur une affaire en Colombie. Des années plus tard, la justice ne fait que commencer.
Non à l’impunité – Fiche d’information de pays
Une vague de répression : Profil du pays du Royaume du Bahreïn
L’espoir que la réponse autoritaire contre le mouvement pro-démocratique de 2011 au Bahreïn ferait l’objet d’une enquête et que les victimes de violence policières trouveraient justice, c’est effondré, et la situation de la liberté d’expression et des droits de la personne s’est même empirée.
Cambodge : un environnement hostile pour les défenseurs des droits civils
A la veille des elections generals de juillet 2018, le gouvernement cambodgien est devenu de plus en plus hostile envers la dissidence. Les partis de l’opposition et les médias indépendants ont enduré d’une répression sévère. Les journaux et les radiodiffuseurs sont forcés de fermer, les militants des droits civils ont été emprisonnés et la police a usé de la force pour disperser des manifestations.
Coincé entre l’État et les groupes extrémistes: profil du Pakistan
Attaqués par les agents de l’État et les militaires d’un côté, et les militants et groupes extrémistes de l’autre, la situation des défenseurs des droits de la personne au Pakistan est l’une des plus dangereuses au monde. Un gouvernement civil faible a remis beaucoup de pouvoir à l’armée, qui est dispensée de tout contrôle. Les enquêtes sur les meurtres et les disparitions n’ont mené nulle part. Dans ce climat, l’impunité règne.
Vers la justice et la paix – profil de la Colombie
Après des décennies d’un conflit armé interne qui a forcé des millions de personnes à quitter leur foyer et fait plus de 220,000 victimes, la mise en œuvre des pourparlers de paix entre le gouvernement et les rebelles devraient être une source d’espoir. Toutefois, le nombre outrageusement élevé de meurtres et de disparitions et l’impossibilité d’obtenir justice pour les crimes passés indiquent que la culture de la violence et de l’impunité reste profondément enracinée.
Une aube nouvelle pour la liberté d’expression : Profil de pays de la Gambie
Pays le plus petit et le plus densément peuplé du continent africain, la Gambie est devenue une destination touristique populaire. Toutefois, jusqu’à récemment, cette surface idyllique cachait une atmosphère sinistre où des paramilitaires s’attaquaient à ceux qui osaient s’exprimer contre le président Yahya Jammeh; des paramilitaires qui ont assassiné, torturé et fait disparaître des journalistes et des militants de l’opposition. L’élection d’un nouveau gouvernement promettant de mettre fin aux violations des droits de l’homme et de rendre justice aux victimes, apporte un espoir certain pour poursuivre le difficile chemin vers la démocratie.