(RSF/IFEX) – Ci-dessous, une version abrégée d’un communiqué de presse de RSF daté du 5 novembre 2007: Cinq mois jour pour jour après le meurtre Zakia Zaki, la directrice de la station Sada-e-Solh (Radio de la Paix), Reporters sans frontières déplore le manque d’avancées dans l’enquête des autorités afghanes. Après avoir arrêté six suspects, la […]
(RSF/IFEX) – Ci-dessous, une version abrégée d’un communiqué de presse de RSF daté du 5 novembre 2007:
Cinq mois jour pour jour après le meurtre Zakia Zaki, la directrice de la station Sada-e-Solh (Radio de la Paix), Reporters sans frontières déplore le manque d’avancées dans l’enquête des autorités afghanes. Après avoir arrêté six suspects, la police en a relâché quatre. Aucune enquête sérieuse, pouvant déboucher sur une arrestation et une condamnation des assassins, n’a été menée par les forces de sécurité. La famille et les collègues de Zakia Zaki redoutent que les autorités ne délaissent l’enquête.
« Alors qu’à l’époque des faits, le ministre de l’Intérieur avait qualifié le meurtre d' »acte de terreur » et avait promis de punir les coupables, aujourd’hui, rien ou presque rien n’a été fait. Il est du devoir des autorités de Kaboul de mener une vraie enquête pour ne pas laisser impuni ce crime contre une femme courageuse et exemplaire », a affirmé l’organisation.
Dans la nuit du 5 au 6 juin 2007, au moins deux hommes ont pénétré au domicile de Zakia Zaki à Jabalussaraj, dans la province de Parwan (nord de Kaboul), et l’ont tuée de sept balles, sous les yeux de son fils, âgé de deux ans. Également directrice d’école, Zakia Zaki aimait à dire que la station Sada-e-Solh était « une maison communautaire pour les habitants, le seul endroit où ils osent s’exprimer librement ». La journaliste et son équipe étaient régulièrement menacées par des chefs de guerre locaux.
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