**Mise à jour des alertes de l’IFEX des 31, 30, 14, 13 et 10 décembre, 19 octobre, 30 juillet et 26 mars 1999 et 8 décembre 1998** (JED/IFEX) – Ci-dessous, un communiqué de JED: « Mon acquitement est une victoire de l’éthique et de la déontologie du journalisme sur une conception erronnée du journalisme en temps […]
**Mise à jour des alertes de l’IFEX des 31, 30, 14, 13 et 10 décembre, 19 octobre,
30 juillet et 26 mars 1999 et 8 décembre 1998**
(JED/IFEX) – Ci-dessous, un communiqué de JED:
« Mon acquitement est une victoire de l’éthique et de la déontologie du journalisme sur une conception erronnée du journalisme en temps de paix ou en temps de guerre », a déclaré Joseph Mbakulu Pambu Diana, ancien directeur des programmes à la Radiotélévision Matadi (RTM), a clôturé sa conférence de presse organisée par JED le mercredi 5 janvier 2000 au siège de Journaliste en Danger devant une trentaine de journalistes congolais.
Dès l’ouverture de la conférence de presse, ouverte brièvement par le président de JED, Joseph Mbakulu, qui a gardé tout son humour, a retracé à l’intention des journalistes les péripéties de la prise de la ville de Matadi par la rébellion, les circonstances de son arrestation curieusement provoquée par son employeur à l’instigation de deux ancien ministres et le déroulement de son procès.
Mbakulu a tenu à remercier toutes les organisations professionnelles tant congolaises qu’étrangères qui se sont investies pour qu’il recouvre sa liberté. Il a particulièrement remercier Reporters sans frontières/France, le CJFE/Canada, et le CPJ/New York pour le soutien moral et même financier lui apportés à lui et à sa famille. Il a lancé un nouvel appel à toutes les organisations à travers le monde pour qu’elles l’aide maintenant qu’il est libre mais sans travail, parce que son contrat avait été résilié quelques jours avant son arrestation. « Je suis à ma 26ème année de journaliste. Je reste journaliste. Ce n’est pas la prison qui va me changer de la raison d’être de ma vie », a t-il ajouté avant de conclure que son procès n’était pas seulement celui de Mbakulu mais bien celui du journalisme face au politique. Désormais, le cas Mbakulu devient une jurisprudence dont pourraient se reclamer tous les journalistes congolais.
Mwamba wa ba Mulamba
D. M’Baya Tshimanga