(RSF/IFEX) – Ci-dessous, un communiqué de presse de RSF, daté du 26 avril 2001: Conseil de l’Europe Aucune sanction contre l’Ukraine Reporters sans frontières exprime sa profonde déception après que l’Assemblée Parlementaire du Conseil de l’Europe a écarté, le 26 avril 2001, toute forme de sanction contre l’Ukraine, alors même que la Commission de suivi […]
(RSF/IFEX) – Ci-dessous, un communiqué de presse de RSF, daté du 26 avril 2001:
Conseil de l’Europe
Aucune sanction contre l’Ukraine
Reporters sans frontières exprime sa profonde déception après que l’Assemblée Parlementaire du Conseil de l’Europe a écarté, le 26 avril 2001, toute forme de sanction contre l’Ukraine, alors même que la Commission de suivi des engagements des Etats membres avait initialement recommandé l’exclusion de ce pays. La décision du Conseil de l’Europe est un mauvais coup pour les efforts des défenseurs des libertés en Ukraine et pour la crédibilité du Conseil de l’Europe lui-même. La gravité des atteintes à la liberté de la presse dans ce pays, la dégradation de la situation ces dernières semaines, et l’obstruction scandaleuse des autorités dans l’enquête sur l’assassinat du journaliste Georgiy Gongadze méritaient un avertissement beaucoup plus ferme.
Reporters sans frontières demande au Conseil de l’Europe de se donner les moyens, d’ici la prochaine session de l’Assemblée Parlementaire en juin 2001, de suivre avec précision l’évolution de la situation et de signifier clairement aux autorités ukrainiennes que toute absence de progrès justifiera la suspension de l’Ukraine. RSF demande au Conseil de l’Europe et à l’Union européenne d’apporter de toute urgence leur concours à la recherche de la vérité sur l’assassinat du journaliste Georgiy Gongadze, et au développement de la société civile et de la liberté de l’information en Ukraine.
L’Assemblée Parlementaire du Conseil de l’Europe a voté, le 26 avril 2001, une résolution et une recommandation au Comité des ministres exposant la gravité des violations par l’Ukraine de ses engagements, tout particulièrement dans le domaine de la liberté de la presse et des violences envers les journalistes, mais renvoyant à la session du mois de juin l’examen d’éventuelles sanctions à l’encontre de l’Ukraine.