(RSF/IFEX) – Daher Ahmed Farah, directeur de publication du journal « Le Renouveau » et président du Mouvement pour le renouveau démocratique et le développement (MRD, parti d’opposition), a été relaxé, le 23 juin 2003 en début d’après-midi, par un tribunal de Djibouti. À l’issue de l’audience, le président du tribunal a estimé « qu’il n’y avait pas […]
(RSF/IFEX) – Daher Ahmed Farah, directeur de publication du journal « Le Renouveau » et président du Mouvement pour le renouveau démocratique et le développement (MRD, parti d’opposition), a été relaxé, le 23 juin 2003 en début d’après-midi, par un tribunal de Djibouti. À l’issue de l’audience, le président du tribunal a estimé « qu’il n’y avait pas de délit constitué et que le prévenu était non coupable ». Le directeur du « Renouveau » a été libéré immédiatement.
Farah était poursuivi par le chef d’état-major de l’armée pour « diffamation » à l’encontre du numéro deux de l’armée djiboutienne, le général Zakaria Cheik Ibrahim, et par le ministère de la Défense pour « atteinte au moral de l’armée ». Il avait été arrêté une première fois le 20 avril, puis mis en liberté provisoire le 3 juin, avant d’être arrêté de nouveau deux jours plus tard.
« Cette fois, je crois que c’est la bonne. J’ai été relaxé dans les deux affaires et le climat est à l’apaisement. C’est une bonne nouvelle », a déclaré Farah à RSF.
Le journaliste et opposant a été emprisonné à plusieurs reprises au cours de ces dernières années. Dans la plupart des cas, il était poursuivi pour un délit de presse et a été condamné à des peines de prison ou à des amendes.