**Mise à jour des alertes de l’IFEX des 20, 19, 18, 11 et 7 janvier 2000** (JED/IFEX) – Dans un communiqué distribué à la presse le mercredi 16 février 2000 en fin d’après midi, JED demande au Président de la République démocratique du Congo (RDC), en tant que magistrat suprême, de garantir le droit à […]
**Mise à jour des alertes de l’IFEX des 20, 19, 18, 11 et 7 janvier 2000**
(JED/IFEX) – Dans un communiqué distribué à la presse le mercredi 16 février 2000 en fin d’après midi, JED demande au Président de la République démocratique du Congo (RDC), en tant que magistrat suprême, de garantir le droit à la vie au journaliste Freddy Loseke ; de faire cesser les traitements inhumains que subirait le journaliste dans le cachot du camp militaire Kokolo à Kinshasa/Bandalungwa où il est detenu depuis le lundi 3 janvier.
Sans se prononcer sur le fond de l’affaire, JED demande que Loseke soit libéré, à défaut, qu’il soit soustrait du cachot du camp militaire pour un lieu de détention réservé aux prévenus civils et que lui soit garanti, dans les plus brefs délais, un procès juste et équitable.
JED a reçu, mardi 15 fevrier, une lettre datée du 14 février et signée de la main de Freddy Loseke qui s’inquiète pour sa vie et prie JED de porter son calvaire à la connaissance du Président Laurent-Désiré Kabila, au ministre des droits humains, à Joseph Kabila, à Frej Fenniche, Directeur du Bureau des Nations-Unies pour les droits de l’homme en RDC, ainsi qu’à tous les organes de presse paraissant en RDC.
Après avoir raconté les péripéties de son arrestation, les traitements inhumains auxquels il est soumis, sa soustraction clandestine du cachot et l’audience à huis clos devant la Cour d’ordre militaire (COM), Loseke dit, dans sa lettre, que « les menaces de (son) exécution se confirment au fil des jours…Depuis mon arrestation, je n’ai aucun contact avec ma famille, même pas avec mon épouse. Les aliments apportés par elle sont consommés par les militaires commis pour ma garde et moi (je suis) soumis à une diète noire. Blessé par des tortures et souffrant des reins, je n’ai droit à aucun soin. Je suis vraiment un mourant(.) ».