(RSF/IFEX) – Ci-dessous, une correction de RSF : Merci de corriger dans le premier paragraphe de la lettre adressée au ministre de l’Intérieur : « l’article 39 de la Constitution thaïlandaise protège pleinement le droit des journalistes à informer librement leurs concitoyens. » RSF regrette l’erreur antécédente. La version corrigée suit : Dans une lettre adressée au […]
(RSF/IFEX) – Ci-dessous, une correction de RSF :
Merci de corriger dans le premier paragraphe de la lettre adressée au ministre de l’Intérieur : « l’article 39 de la Constitution thaïlandaise protège pleinement le droit des journalistes à informer librement leurs concitoyens. » RSF regrette l’erreur antécédente. La version corrigée suit :
Dans une lettre adressée au ministre de l’Intérieur, Banthatthan Banyat, RSF s’est inquiétée de la dégradation des conditions de sécurité des journalistes, au moment où se termine la campagne électorale. L’organisation a demandé au ministre de prendre les mesures nécessaires afin de garantir la sécurité des journalistes et le respect de la liberté d’expression. Robert Ménard, le secrétaire général de l’organisation, a rappelé au ministre que « l’article 39 de la Constitution thaïlandaise protège pleinement le droit des journalistes à informer librement leurs concitoyens. »
Selon les informations obtenues par RSF, Malika Boonmeetrakul, journaliste, et deux cameraman de la chaîne de télévision privée ITV, ont été agressés, le 20 novembre 2000, par des sympathisants de Parti démocrate du Premier ministre Chuan Leekpai, lors d’un meeting électoral. Après cette agression, un responsable du Parti démocrate a déclaré que certains professionnels de la presse « sont payés par des partis politiques » et que leurs articles sont donc subjectifs.
Déjà, le 15 novembre, des jeunes vêtus d’uniformes militaires avaient attaqué les locaux du journal « Manager Daily » à Bangkok et menacé les journalistes présents. Deux jours auparavant, un officier du Comité administratif pour la radio et la télévision de l’état-major de l’armée avait ordonné à la rédaction du quotidien de lui transmettre tous les documents sonores produits pour des radios afin de les contrôler. Si le journal ne respecte ces consignes, il risque de lourdes sanctions.
Par ailleurs, certains candidats ont été accusés de faire pression sur les journalistes pour obtenir une couverture médiatique favorable. Ainsi, la direction de la seule chaîne de télévision privée ITV a reconnu que la mise à l’écart de l’ancien rédacteur en chef, Thepchai Yong, est liée à ses critiques du contrôle de la chaîne par le groupe Shin Corps, dirigé par le candidat favori des élections, Thaksin Shinawatra. Ce même groupe a récemment retiré toute publicité du quotidien « Prachachart Turakij » après que celui-ci a révélé des transferts douteux effectués par le candidat d’opposition.