Trois équipes de télévision ont été empêchées de couvrir le troisième tour des élections législatives, qui s’est déroulé le 1er décembre dans neuf provinces d’Egypte. Dans le district d’El-Mansoura (120 kilomètres au nord du Caire), des policiers en faction ont interdit à une équipe de la chaîne Al-Hurra de filmer les alentours d’un bureau de […]
Trois équipes de télévision ont été empêchées de couvrir le troisième tour des élections législatives, qui s’est déroulé le 1er décembre dans neuf provinces d’Egypte.
Dans le district d’El-Mansoura (120 kilomètres au nord du Caire), des policiers en faction ont interdit à une équipe de la chaîne Al-Hurra de filmer les alentours d’un bureau de vote très médiatisé durant les deux premiers tours des élections. L’équipe, notamment constituée de deux journalistes, dont le reporter Tarek El-Shamy, a été autorisée à se mettre au travail, sous les quolibets, après avoir reçu l’accord officiel des autorités. Il a néanmoins été signalé aux journalistes que leur sécurité n’était pas garantie.
L’équipe d’Al-Jazira a vécu une expérience similaire dans le district de Bandar-Kafr-El-Sheikh (nord de la capitale). Des agents de sécurité en civil ont confisqué leur caméra et détruit leur cassette. Les agents ont menacé les journalistes de briser la caméra si l’un d’entre eux tentait de prendre des photos ou de filmer à nouveau.
Enfin, des agents de sécurité ont interdit à une équipe de la chaîne CNBC Arabiya de couvrir les élections dans le district d’El-Zaqaziq (83 kilomètres au nord-est du Caire). Arrêtés brièvement, puis rapidement remis en liberté, ils ont subi ensuite des jets de pierres de la part d’inconnus. La journaliste Rami Ibrahim, ainsi que le preneur de son Mahfouz Ali sont parvenus à s’enfuir. En revanche, le caméraman, Mahdi El-Enany, encombré par son matériel, a été sévèrement blessé.