(RSF/IFEX) – Dans une lettre adressée à Gilchrist Olympio, président de l’Union des forces du changement (UFC opposition), RSF a condamné l’agression dont ont été victimes des journalistes et des techniciens des médias publics. RSF, qui souhaite que les coupables de ces agressions soient traduits en justice, a demandé à Olympio de tout mettre […]
(RSF/IFEX) – Dans une lettre adressée à Gilchrist Olympio, président de l’Union des forces du changement (UFC opposition), RSF a condamné l’agression dont ont été victimes des journalistes et des techniciens des médias publics. RSF, qui souhaite que les coupables de ces agressions soient traduits en justice, a demandé à Olympio de tout mettre en oeuvre afin que de telles pratiques ne se reproduisent plus. « À plusieurs reprises, Reporters sans frontières a regretté que les médias d’État togolais ne soient pas plus ouverts à toutes les sensibilités politiques du pays, mais rien ne saurait justifier le recours à la violence », a ajouté Robert Ménard, le secrétaire général de l’organisation.
Selon les informations recueillies par RSF, le 22 février 2000, une dizaine de journalistes et de techniciens de la radio et de la télévision nationale ont été agressés par des militants des Jeunesses des forces du changement (JFC) alors qu’ils couvraient une réunion d’une association à Bè, un quartier de la capitale. Plusieurs membres des JFC ont fait irruption dans la salle en menaçant les organisateurs et les journalistes présents. Ces derniers ont été victimes de jets de pierres et de différents projectiles. Trois d’entre eux ont été admis à l’hôpital et souffrent de traumatismes crâniens. Par ailleurs, une caméra et un magnétophone ont été dérobés.
Dans un communiqué, l’UFC a affirmé que « la cause de cette situation provient des montages grotesques et mensongers sur les médias d’État, particulièrement à la télévision togolaise ».