(MFWA/IFEX) – Le 2 octobre 2007, des bérets rouges du Bataillon Autonome de la Sécurité Présidentielle ont usé des coups de matraque et de poings pour chasser Ibrahima N’Diaye, journaliste de Nostalgie FM, une radio indépendante, ainsi que d’autres journalistes. Les bérets rouges les ont également empêché de couvrir l’événement. Le correspondant de la Fondation […]
(MFWA/IFEX) – Le 2 octobre 2007, des bérets rouges du Bataillon Autonome de la Sécurité Présidentielle ont usé des coups de matraque et de poings pour chasser Ibrahima N’Diaye, journaliste de Nostalgie FM, une radio indépendante, ainsi que d’autres journalistes.
Les bérets rouges les ont également empêché de couvrir l’événement.
Le correspondant de la Fondation pour les Médias en Afrique de l’Ouest (MFWA) a rapporté que les journalistes étaient allés couvrir la cérémonie qui se tenait dans la salle du Conseil National de la Communication (CNC) en commémoration du cinquantenaire de l’indépendance de la Guinée quand il y a eu un accrochage entre eux et les bérets rouges armés.
Selon le correspondant, le capitaine Soumah, un officier de la Présidence, a pourchassé et bousculé les journalistes au niveau des escaliers du siège du CNC. « Vous les journalistes, si vous ne quittez pas ici, on va vous massacrer. On n’a pas besoin de vous ici. Foutez le camp. Chassez tous les journalistes. »
M. Jérôme Dramou, le Président du Conseil National de la Communication, sorti de la salle pour intervenir en faveur des journalistes, a été aussi insulté et bousculé par les bérets rouges. Il voulait retourner dans la salle quand un béret rouge lui a barré le chemin. « Toi-même, tu ne rentreras plus dans la salle. Fous le camp. Président. Président de quoi? Moi, je m’en fous », a dit le béret rouge, arme au poing et nerveux.
Selon le correspondant, malgré le fait que le Premier Ministre, Lansana Kouyaté, leur a transmis un ordre leur demandant de laisser entrer tous les 40 journalistes, les militaires n’ont admis que six.