(RSF/IFEX) – Reporters sans frontières condamne fermement la violente agression policière dont ont été victimes, le 5 février 2008, Aoun Sahi, reporter du quotidien « The News », et son frère, Ali Muslim, à Daska, dans la province du Pendjab (Est). Le journaliste a rapporté qu’ils avaient été pris à partie par des policiers, alors qu’ils se […]
(RSF/IFEX) – Reporters sans frontières condamne fermement la violente agression policière dont ont été victimes, le 5 février 2008, Aoun Sahi, reporter du quotidien « The News », et son frère, Ali Muslim, à Daska, dans la province du Pendjab (Est).
Le journaliste a rapporté qu’ils avaient été pris à partie par des policiers, alors qu’ils se rendaient en moto à Sialkot. Les policiers ont commencé à les frapper lorsque le journaliste a protesté et brandi sa carte de presse. L’un des agresseurs aurait alors déclaré: « On sait y faire avec les journalistes. Vous, vous croyez qu’on a peur de vous ». Aoun Sahi et Ali Muslim ont ensuite été conduits au poste de police de Daska où ils ont été de nouveau frappés par des policiers armés de ceintures et de barres de fer, avant d’être secourus par leur famille et des officiers de la police.
Le chef de la police de Sialkot a suspendu deux agents, en promettant l’ouverture d’une enquête et la poursuite des coupables. De son côté, le ministre fédéral des Droits de l’homme, Ansar Burni, a pris connaissance de l’incident et envoyé un rapport aux autorités du Pendjab. Reporters sans frontières avait listé les violences policières contre la presse dans un communiqué sur les cinq problèmes majeurs à résoudre au Pakistan, avant les élections du 18 février.