(RSF/IFEX) – Reporters sans frontières demande aux autorités nigérianes de prendre des mesures afin d’assurer la protection de la rédaction du quotidien « The Punch », suite à l’irruption d’hommes armés dans ses locaux, le 5 juin 2007 à Port-Harcourt (Etat de Rivers, sud du pays). « Cette région du Nigéria est particulièrement dangereuse. Les kidnappings politiques y […]
(RSF/IFEX) – Reporters sans frontières demande aux autorités nigérianes de prendre des mesures afin d’assurer la protection de la rédaction du quotidien « The Punch », suite à l’irruption d’hommes armés dans ses locaux, le 5 juin 2007 à Port-Harcourt (Etat de Rivers, sud du pays).
« Cette région du Nigéria est particulièrement dangereuse. Les kidnappings politiques y sont de plus en plus nombreux. Cet incident est d’autant plus inquiétant que les hommes recherchaient une personne en particulier et qu’ils ont mis en joue l’un des employés, prouvant leur détermination. Tant que les motifs de l’agression n’auront pas été éclaircis et les auteurs identifiés et punis, il est important que des mesures soient prises afin de garantir la sécurité de la rédaction du « Punch » », a déclaré l’organisation.
Le 5 juin 2007, deux hommes armés ont fait irruption dans les locaux du quotidien privé « The Punch » à Port-Harcourt, et menacé les personnes sur place. Ils ont demandé à voir l’un des membres du personnel, absent à ce moment-là. Les hommes s’en sont alors pris à Christian Madueke, l’un des employés, qui a tenté de s’enfuir. Les hommes l’ont mis en joue et ce dernier a sauté par la fenêtre afin de leur échapper. Les autres employés ont déclenché une alarme, provoquant la fuite des deux hommes. Les locaux du quotidien étant situés au deuxième étage de l’immeuble, Christian Madueke a été sérieusement blessé par sa chute.
Journal à grand tirage, « The Punch » est l’un des quotidiens les plus lus du Nigéria.
La région du Delta du Niger joue un rôle politique important dans le pays en raison de la concentration des compagnies pétrolières.