(RSF/IFEX) – Dans une lettre adressée au général Robert Gueï, RSF s’est inquiétée de l’interpellation de Jean Baptiste Akrou et Gaoussou Kamissoko, deux journalistes du quotidien d’Etat Fraternité Matin, à Abidjan. RSF a demandé au général de bien vouloir révéler le lieu de détention des deux journalistes ainsi que le motif de leur interpellation. « Si […]
(RSF/IFEX) – Dans une lettre adressée au général Robert Gueï, RSF s’est inquiétée de l’interpellation de Jean Baptiste Akrou et Gaoussou Kamissoko, deux journalistes du quotidien d’Etat Fraternité Matin, à Abidjan. RSF a demandé au général de bien vouloir révéler le lieu de détention des deux journalistes ainsi que le motif de leur interpellation. « Si celle-ci est liée à leur activité professionnelle, a ajouté Robert Ménard, secrétaire général de RSF, alors notre organisation vous demande faire en sorte qu’ils soient libérés immédiatement ». RSF a également souhaité que le Comité national de salut public mette tout en oeuvre afin que les journalistes puissent travailler en toute sécurité en Côte d’Ivoire.
Selon les informations d’RSF, le 27 décembre 1999 en fin de matinée, Akrou et Kamissoko ont été arrêtés dans les locaux de la rédaction par des militaires. Aucune explication n’a été donnée. Le président du conseil d’administration du quotidien a également été interpellé. D’autres journalistes ont été menacés.
Selon l’information plus récent, Akrou et Kamissoko ont été libérés quelques jeures après leur interpellation. Les autorités ont affirmé que c’étaient des « éléments incontrolées » qui avaient agi de leur propre initiative. Aucune charge n’est retenue contre les journalistes.