(RSF/IFEX) – Le 2 octobre 2001, le Conseil national de la presse soudanais a ordonné la suspension pour 24 heures de deux quotidiens, « Alwan » et « Al Ousboue ». La décision a été appliquée le 3 octobre. Dans une lettre adressée au ministre de la Justice, Ali M Osman Yasin, RSF a protesté contre cette suspension. « La […]
(RSF/IFEX) – Le 2 octobre 2001, le Conseil national de la presse soudanais a ordonné la suspension pour 24 heures de deux quotidiens, « Alwan » et « Al Ousboue ». La décision a été appliquée le 3 octobre.
Dans une lettre adressée au ministre de la Justice, Ali M Osman Yasin, RSF a protesté contre cette suspension. « La censure s’intensifie depuis quelques semaines, et cela ne manque pas de nous inquiéter », a déclaré Robert Ménard, secrétaire général de l’organisation. « Nous vous demandons de ne plus avoir recours à ce type de mesure », a-t-il ajouté.
Le Conseil national de la presse, organe dépendant directement du chef de l’État, a tout pouvoir pour suspendre des journaux, les interdire ou condamner leur éditeur à des amendes. Il a ainsi décidé, le 2 octobre, de suspendre pour 24 heures les quotidiens « Alwan » et « Al Ousboue ». La raison invoquée est la publication d’articles jugés « diffamatoires ».
Le 11 septembre, l’unique quotidien anglophone du pays, « Khartoum Monitor », avait été suspendu pour trois jours. Cette décision avait été prise à la suite de la publication d’articles, en août et septembre, jugés « nuisibles » aux relations entre le Nord et le Sud, en guerre civile depuis 1983 (consulter l’alerte de l’IFEX du 12 septembre 2001).