(RSF/IFEX) – Dans une lettre adressée au ministre de l’Intérieur, Ahmed Midaoui, RSF a protesté contre l’interdiction du premier numéro de l’hebdomadaire privé « Al Ousboue wa al-Sahafi ». Robert Ménard, secrétaire général de RSF, a demandé au ministre « d’annuler cette décision » et a rappelé que « depuis le 1er janvier 2000, huit journaux, dont deux français – […]
(RSF/IFEX) – Dans une lettre adressée au ministre de l’Intérieur, Ahmed Midaoui, RSF a protesté contre l’interdiction du premier numéro de l’hebdomadaire privé « Al Ousboue wa al-Sahafi ». Robert Ménard, secrétaire général de RSF, a demandé au ministre « d’annuler cette décision » et a rappelé que « depuis le 1er janvier 2000, huit journaux, dont deux français – ‘Jeune Afrique – L’intelligent’ et ‘Le Figaro’ – ont été interdits de diffusion par les autorités marocaines » (consulter l’alerte de l’IFEX du 21 mars 2000).
Selon les informations recueillies par RSF, la police a encerclé l’imprimerie Attakattoul, à Casablanca, dans la nuit du 6 au 7 juillet, et a empêché l’impression du premier numéro de l’hebdomadaire « Al Ousboue wa al-Sahafi ». Cette mesure n’a fait l’objet d’aucune explication de la part du ministère de l’Intérieur. Le directeur de l’hebdomadaire, Mustapha Alaoui, avait été condamné, le 3 mai, à trois mois de prison et trois ans d’interdiction de journalisme « pour diffamation » à l’encontre de Mohamed Benaïssa, le ministre des Affaires étrangères (consulter les alertes de l’IFEX des 19 et 4 mai 2000). Il avait finalement été grâcié par le roi, fin mai.