(RSF/IFEX) – Dans une lettre adressée au ministre de la Justice, Ali Sirsi, RSF a demandé la libération de Daouda Traoré et d’Abdoulaye Tchiémogo, respectivement rédacteur en chef et directeur de publication de l’hebdomadaire privé satirique « Canardo », à Niamey. Robert Ménard, le secrétaire général de RSF, a rappelé que dans un document du 14 juillet […]
(RSF/IFEX) – Dans une lettre adressée au ministre de la Justice, Ali Sirsi, RSF a demandé la libération de Daouda Traoré et d’Abdoulaye Tchiémogo, respectivement rédacteur en chef et directeur de publication de l’hebdomadaire privé satirique « Canardo », à Niamey. Robert Ménard, le secrétaire général de RSF, a rappelé que dans un document du 14 juillet 1992, la Commission des droits de l’homme des Nations unies a souligné que « la détention en tant que sanction négative de l’expression d’une opinion, constitue l’un des moyens les plus répréhensibles destinés à imposer le silence et, de ce fait, est une violation grave des droits de l’homme ».
Selon les informations recueillies par RSF, Tchiémogo a été interpellé par la Police judiciaire de Niamey, le 22 juin 2000. Le lendemain, Traoré a également été arrêté. Le Premier ministre reprocherait à « Canardo » la publication d’un article critique à son égard. En août 1999, l’hebdomadaire avait été suspendu par les autorités pour trois mois et son rédacteur en chef avait été interpellé quelques heures.