(JED/IFEX) – Ci-dessous, un extrait du Rapport 2004 de JED sur « L’etat de la liberté de la presse en Afrique centrale » : En marge du 56ème anniversaire de la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme Publication du Rapport 2004 sur « L’état de la liberté de la presse en Afrique Centrale » Kinshasa, Grand Hôtel, le 9 […]
(JED/IFEX) – Ci-dessous, un extrait du Rapport 2004 de JED sur « L’etat de la liberté de la presse en Afrique centrale » :
En marge du 56ème anniversaire de la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme
Publication du Rapport 2004 sur « L’état de la liberté de la presse en Afrique Centrale »
Kinshasa, Grand Hôtel, le 9 décembre 2004
Résumé du Rapport
1. Introduction
La communauté internationale commémore, ce 10 décembre 2004, le 56ème anniversaire de la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme. Cet instrument juridique international, adopté en 1948, soit trois années après la Seconde Guerre Mondiale, a résisté au temps au point où, en le relisant encore de nos jours, on a la nette impression qu’il date d’hier seulement.
Depuis sa création en 1998, Journaliste en danger (JED) a choisi ce jour anniversaire de la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme pour la publication de son rapport annuel sur l’état de la liberté de la presse en République démocratique du Congo (RDC). En effet, notre travail se fonde justement sur l’article 19 de cette déclaration qui garantit la liberté d’opinion et d’expression quel que soit le support utilisé et sans considération des frontières.
Le présent rapport est le septième de la série. Il connaît tout de même une innovation quant à son intitulé. Désormais, notre rapport annuel s’intitule « L’état de la liberté de la presse en Afrique Centrale ». Au mois de mai 2003, il avait plu, lors de leur réunion à N’Djamena (Tchad), à l’OMAC (Organisation des Médias d’Afrique Centrale) et à l’Association des Editeurs des Journaux d’Afrique Centrale, de demander à JED d’étendre son mandat de défense et de promotion de la liberté de la presse à huit autres pays membres de ces deux organisations. Il s’agit de : Burundi, Cameroun, Congo Brazzaville, Gabon, Guinée Equatoriale, République Centrafricaine, Rwanda et Tchad.
En ce qui concerne la République démocratique du Congo, le réseau national de JED s’est affermi au fil des années au point où, en toute modestie, nous pouvons affirmer ce jour qu’au moins 95 % des cas d’attaques contre la liberté de la presse sur l’ensemble du territoire sont traités par JED. Par contre, en ce qui concerne le réseau Afrique centrale, JED n’en est qu’à sa première année qui, au vu des résultats, promet pour l’avenir. Cet optimisme nous le fondons sur le fait que sur certains pays comme la République centrafricaine, le Cameroun, le Tchad, le Congo Brazzaville et le Gabon, JED a été la première source même pour des organisations partenaires plus outillées et travaillant sur la région.
Le pays sur lequel le réseau a eu du mal à fonctionner, c’est la République du Rwanda. Tous les correspondants locaux recrutés pour ce travail se sont dégonflés avant même d’avoir commencé à travailler. Ceci est un indice sur le climat de peur qui règne dans ce pays quant à la liberté d’expression.
L’intégral du Rapport 2004 de JED sera disponible prochainement sur le site de l’organisation : http://www.jed-congo.org/list_rapport.php