(JED/IFEX) – Ci-dessous, un communiqué de presse de JED : JED se félicite de la décision de fermeture des cachots illégaux Journaliste en danger (JED), organisation non gouvernementale de défense et de promotion de la liberté de la presse basée en République démocratique du Congo (RDC), salue la décision prise, le 8 mars 2001, par […]
(JED/IFEX) – Ci-dessous, un communiqué de presse de JED :
JED se félicite de la décision de fermeture des cachots illégaux
Journaliste en danger (JED), organisation non gouvernementale de défense et de promotion de la liberté de la presse basée en République démocratique du Congo (RDC), salue la décision prise, le 8 mars 2001, par le président Joseph Kabila, de fermer « tous les centres de détention qui ne dépendent pas des parquets de la République », et plus particulièrement le sinistre centre de détention de Kinshasa communément appellé GLM (Groupe Litho Moboti).
JED rappelle que, ces dernières années, plusieurs journalistes ont été détenus et maltraités dans des cachots illégaux où les visites des membres de famille, des magistrats et des avocats étaient souvent interdites, au mépris de la loi et des instruments juridiques internationaux ratifiés par la RDC. A titre d’exemple et selon des informations parvenues à JED, le journaliste Guy Kasongo Kilembwe, rédacteur en chef de l’hebdomadaire satirique Pot-Pourri, est détenu, depuis le mardi 6 mars 2001, dans un des cachots de l’Agence nationale de renseignements (ANR) qui ne dépend nullement des parquets de la République.
JED souhaite que la décision du chef de l’Etat se traduise en actes et profite de l’occasion pour exiger la libération pure et simple du journaliste Guy Kasongo Kilembwe.