(RSF/IFEX) – Suite à la mobilisation nationale et internationale, la convocation d’Emadoldin Baghi, qui devait avoir lieu le 12 mai 2005, a été provisoirement suspendue par le tribunal révolutionnaire de Téhéran, selon son avocat Saleh Nikbakhata. « Malgré l’annulation de la convocation, nous restons très vigilants sur la situation du journaliste, car la justice iranienne est […]
(RSF/IFEX) – Suite à la mobilisation nationale et internationale, la convocation d’Emadoldin Baghi, qui devait avoir lieu le 12 mai 2005, a été provisoirement suspendue par le tribunal révolutionnaire de Téhéran, selon son avocat Saleh Nikbakhata.
« Malgré l’annulation de la convocation, nous restons très vigilants sur la situation du journaliste, car la justice iranienne est capable de décider, à tout moment, d’une nouvelle convocation et de son incarcération. Nous appelons la communauté internationale, à la veille de l’élection présidentielle, à maintenir la pression sur l’Iran, en évoquant le sort de tous les journalistes incarcérés et de ceux qui subissent un harcèlement judiciaire et policier, comme Emadoldin Baghi ».
Nikbakhata a déclaré à RSF qu’il avait protesté contre la condamnation, en décembre 2004, de son client et demandé que la peine de prison soit commuée en une amende, dans la mesure où le journaliste a déjà été jugé pour la même accusation. Nikbakhata a entamé une négociation avec le procureur de Téhéran, Saïd Mortazavi, qui lui a affirmé qu’il allait demander le dossier de Baghi au tribunal pour « vérification ».