(FIJ/IFEX) – Ci-dessous, un communiqué de presse de la FIJ, daté du 26 janvier 2007: La FIJ appelle les autorités françaises à faciliter les critères d’accréditation « injustes » des journalistes au Sommet France-Afrique La Fédération Internationale des Journalistes (FIJ) a appelé aujourd’hui les autorités françaises et le Comité d’organisation du Sommet France-Afrique à revoir les procédures […]
(FIJ/IFEX) – Ci-dessous, un communiqué de presse de la FIJ, daté du 26 janvier 2007:
La FIJ appelle les autorités françaises à faciliter les critères d’accréditation « injustes » des journalistes au Sommet France-Afrique
La Fédération Internationale des Journalistes (FIJ) a appelé aujourd’hui les autorités françaises et le Comité d’organisation du Sommet France-Afrique à revoir les procédures d’accréditations injustes et qui risquent d’empêcher de nombreux correspondants africains de couvrir cet évènement.
Comme l’a déjà souligné un communiqué de l’Association de la Presse Panafricaine (APPA) relayé par le Syndicat national des journalistes, les conditions à remplir pour obtenir l’accréditation en vue de couvrir cette rencontre sont de nature à exclure d’emblée les correspondants des médias panafricains en France qui n’ont pas de carte de presse. En effet, parmi les conditions d’accréditation figure un critère de ressources, le journaliste devant faire la preuve d’un revenu minimum de 1000 euros.
« La majorité des représentants de la presse Africaine en France ne dispose malheureusement pas de carte de presse et les conditions d’accréditations sont injustes et hors de proportions avec leurs revenus » a déclaré le Secrétaire Général de la FIJ Aidan White. « Il ne s’agit pas là d’une question marginale puisque ces même correspondants représentent plus du quart des personnes enregistrées auprès du Centre d’accueil de la presse étrangère (CAFE) en France. S’ils veulent garantir une large couverture médiatique de ce sommet dans les médias africains, le gouvernement et le Comité d’organisation doivent revoir ces critères ».
La FIJ estime que la nature même du Sommet France-Afrique nécessite une large couverture médiatique, en particulier en Afrique. L’accès des correspondants africains au Sommet est primordial dans ce sens, d’autant plus que l’exercice de leur activité lors de manifestations internationales contribue à développer la liberté de la presse dans leur pays d’origine.
« Nous espérons que les autorités françaises prendront les mesures adaptées pour corriger cette situation », a déclaré Aidan White. « Les correspondants étrangers doivent pouvoir couvrir ce Sommet sans qu’on leur mette des bâtons dans les roues ».
La XXIVe Conférence des chefs d’Etat d’Afrique et de France se déroulera à Cannes du 14 au 18 février 2007.
Lettre de l’APPA au Ministère des Affaires étrangères français:
http://fr.groups.yahoo.com/group/presseafricaine/message/10203
La FIJ représente plus de 500 000 journalistes dans plus de 110 pays.