Reporters sans frontières dénonce la décision de la justice tchadienne, le 22 août 2013, de maintenir en détention le trésorier de l'Union des journalistes tchadiens et directeur de publication du journal Abba Garde, Moussaye Avenir de la Tchiré.
Reporters sans frontières dénonce la décision de la justice tchadienne, le 22 août 2013, de maintenir en détention le trésorier de l’Union des journalistes tchadiens (UJT) et directeur de publication du journal Abba Garde, Moussaye Avenir de la Tchiré.
Le journaliste a vu sa demande de libération provisoire rejetée après que le verdict sur son cas ait été remporté au 29 août. Le procureur a de son côté requis deux ans de prison ferme et 1 million de francs CFA d’amende (1 500 euros) contre le directeur d’Abba Garde. Le soulagement tout relatif des remises en liberté provisoire accordées à ses deux confrères aura été de courte durée.
« Ce maintien en détention est une très mauvaise nouvelle pour Moussaye Avenir de la Tchiré, déjà emprisonné depuis bientôt quatre mois. Les deux ans de prison ferme requis par le procureur, soit la peine minimale pour le délit dont le journaliste est accusé, est absurde et disproportionnée. Si ce réquisitoire venait à être confirmé, la condamnation du journaliste constituerait une atteinte grave à la liberté de l’information au Tchad. Moussaye Avenir de la Tchiré doit bénéficier d’une remise en liberté immédiate et pouvoir répondre libre aux questions de la justice », a déclaré Reporters sans frontières.