La MFWA est soucieuse des expériences extrêmement pénibles vécues par les défenseurs des droits humains dans les pays comme la Guinée-Bissau et le Mali qui ont eu à s’acquitter de leurs fonctions dans des conditions difficiles imposées par les coups d’état survenus récemment dans ces deux pays.
(MFWA/IFEX) – Accra, le 2 mai 2012 – A l’occasion de la célébration de la Journée mondiale de la liberté de la presse cette année, la Fondation pour les Médias en Afrique de l’Ouest (MFWA) prend note et est très soucieuse des expériences extrêmement pénibles vécues par les défenseurs des droits humains dans les pays comme la Guinée-Bissau et le Mali qui ont eu à s’acquitter de leurs fonctions dans des conditions extrêmement dures imposées par les coups d’état survenus récemment dans ces deux pays.
En Guinée-Bissau, les autorités militaires ont imposé un blackout aux médias qui a dégradé l’environnement médiatique déjà répressif du pays. Le Mali fait également face à de menaces similaires.
La MFWA salue également les journalistes et les défenseurs de la liberté de parole dans tous les pays, surtout ceux de la Gambie pour la ténacité dont ils ont fait preuve face aux rudes épreuves imposées aux médias et aux citoyens par le régime répressif de Yahya Jammeh. Nous les exhortons à œuvrer sans cesse en vue d’assurer l’amélioration de la démocratie et de la liberté de la presse dans le pays.