**Mise à jour des alertes de l’IFEX des 10. 6 et 4 avril 2000. Pour des renseignements complémentaires sur le cas de Taoufik Ben Brick, consultez les alertes de l’IFEX des 19 et 8 octobre, 30 septembre, 12 juillet, 27, 25, 20 et 14 mai, 28 avril, 29 et 13 janvier 1999 et 24 juin […]
**Mise à jour des alertes de l’IFEX des 10. 6 et 4 avril 2000. Pour des renseignements complémentaires sur le cas de Taoufik Ben Brick, consultez les alertes de l’IFEX des 19 et 8 octobre, 30 septembre, 12 juillet, 27, 25, 20 et 14 mai, 28 avril, 29 et 13 janvier 1999 et 24 juin 1998**
(RSF/IFEX) – Dans une lettre adressée au Premier ministre, Mohammed Ghannouchi, RSF s’indigne de « l’évacuation par les forces de police du journaliste Taoufik Ben Brick et des personnes qui le soutenaient, des locaux de la maison d’édition Aloès ». Robert Ménard, secrétaire général de RSF, a demandé au Premier ministre « de mettre un terme au harcèlement dont font l’objet Taoufik Ben Brick et ses proches ».
Selon les informations obtenues par RSF, une centaine de policiers ont pénétré, lundi 10 avril 2000, en fin d’après-midi, dans les locaux de la maison d’édition Aloès où Ben Brick observait une grève de la faim depuis le 3 avril. Sur ordre du gouverneur, les forces de l’ordre ont fermé les locaux après avoir violemment évacué les personnes qui se trouvaient en compagnie du journaliste. Le gouverneur a justifié cette fermeture en expliquant que la réunion non autorisée du 9 avril, au siège de la maison d’édition Aloès, sur le thème de la liberté d’expression, avait « troublé l’ordre public ».
Correspondant de RSF, du quotidien français « La Croix » et des agences de presse Infosud et Syfia, Ben Brick espère, par cette grève de la faim, obtenir la restitution de son passeport dont il est privé depuis avril 1999. Le journaliste entend aussi protester contre le harcèlement constant dont il est l’objet. Menaces téléphoniques anonymes, coupures de ses lignes de téléphone et de fax, surveillance policière de son domicile, agressions physiques, tel est le lot quotidien du journaliste depuis maintenant deux ans.