Les manifestants voulaient exprimer leur mécontentement au sujet du retard excessif de la part des législateurs quant à la promulgation de la loi qui a été soumise à l'Assemblée en 2009.
(MFWA/IFEX) – Le 2 février 2011, des éléments de la police à Accra ont fait échoué un piquet de grève prévu par des membres de la Coalition pour le Droit à l’Information (RTI) pour les locaux de l’Assemblée Nationale du Ghana en vue d’exprimer leur mécontentement au sujet du retard excessif de la part des législateurs quant à la promulgation de la loi qui a été soumise à l’Assemblée en 2009.
Le projet de loi RTI qui a fait l’objet d’une première lecture le 5 février 2010 est actuellement devant la Commission parlementaire conjointe sur la Communication et les Questions juridiques. Cette commission devrait mener une réunion consultative à l’échelle nationale mais la coalition affirme que ce projet de loi ne figure pas à l’ordre du jour de cette session de l’Assemblée qui devrait terminer en juin 2011.
Environ 200 manifestants ont bravé l’ordre de la police pour changer la date de la manifestation puisqu’elle coïncidait avec une mission nationale que devait entreprendre le président John Atta Mills, la raison pour laquelle la police ne pouvait pas assurer leur protection.
Selon Nana Oye Lithur, directrice exécutive du Centre de Plaidoyer pour les Droits Humains et une des dirigeantes de la manifestation, le motif de la police n’était pas acceptable. Pour cela, ils ont décidé de mettre la manifestation à exécution.
Après une longue négociation, la police a décidé de permettre à dix leaders du groupe d’envoyer leur pétition à l’Assemblée nationale. Les organisateurs ont refusé en raison du fait que l’Assemblée est un lieu public et que la position de la police était discriminatoire. L’un des officiers supérieurs a ordonné à ses hommes de foncer sur le groupe. La police s’est ensuite mise à malmener certains d’entre eux.
Le groupe, qui comprenait des personnes handicapées, a fait l’objet d’actes d’agression. Certaines des personnes handicapées qui étaient dans des fauteuils roulants ont été poussées par terre.