(RSF/IFEX) – Dans une lettre adressée, le 19 novembre 2001, au ministre de l’Intérieur, Zokerjon Almatov, et au ministre de la Défense d’Ouzbékistan, Kadir Gulyamov, RSF demande aux autorités ouzbeks de lever les obstacles administratifs à l’entrée des journalistes en Afghanistan. « Des journalistes représentant 150 médias de nombreux pays restent encore bloqués à Termez, à […]
(RSF/IFEX) – Dans une lettre adressée, le 19 novembre 2001, au ministre de l’Intérieur, Zokerjon Almatov, et au ministre de la Défense d’Ouzbékistan, Kadir Gulyamov, RSF demande aux autorités ouzbeks de lever les obstacles administratifs à l’entrée des journalistes en Afghanistan.
« Des journalistes représentant 150 médias de nombreux pays restent encore bloqués à Termez, à la frontière ouzbeko-afghane et empêchés de rejoindre Mazar-i-Charif », a déclaré Robert Ménard, secrétaire général de l’organisation. « Nous vous demandons de lever ces obstacles inadmissibles à la liberté d’informer », a ajouté Ménard.
D’après les informations recueillies par RSF, les journalistes se trouvant à Termez, à la frontière ouzbeko-afghane, sont toujours empêchés de traverser la frontière à proximité du pont franchissant l’Amou-Daria, au prétexte qu’elle est officiellement fermée. Des dizaines de membres des organisations humanitaires, ainsi que des représentants de nombreux médias internationaux se voient refuser le droit de franchir le pont frontière avec l’Afghanistan pour rejoindre Mazar-i-Charif.
RSF rappelle que la liberté de la presse est inexistante en Ouzbékistan et que la censure affecte tous les médias.