RSF demande la libération immédiate et sans conditions de tous ceux qui ont été arrêtés au seul motif de leurs activités légitimes dans le domaine de l’information ou pour l’exercice de leurs droits à la liberté d’expression.
(RSF/IFEX) – Le 10 juillet 2012 – Une trentaine de militants de Reporters sans frontières et des journalistes iraniens, dont deux lauréats du prix de l’organisation, se sont rassemblés, ce 10 juillet à 14 heures 30, devant les locaux de Iran Air, sur l’avenue des Champs Elysées, pour protester contre les arrestations arbitraires et les tortures que subissent les journalistes et net-citoyens emprisonnés en Iran. Certains y ont déjà laissé la vie, d’autres sont en danger de mort.
Cinq militants, en tenues de prisonniers et au maquillage évoquant des tortures et des violences physiques (coups de fouet dans le dos, bleus, arcades abimées, ecchymoses, etc) y ont représenté ces professionnels de l’information en danger et les différents types de médias visés. Les manifestants arboraient des pancartes sur lesquelles on pouvait lire : “Iran : isolement, torture, meurtres”, “Liberté pour les journalistes en Iran”, et ont distribué des tracts aux passants.
Le 10 juillet marque le neuvième anniversaire de la mort de la photographe irano-canadienne Zahra Kazemi, suite aux mauvais traitements subis à la prison d’Evin. Reporters sans frontières a de nouveau dénoncé la totale impunité dont bénéficient les tortionnaires, et l’acharnement des autorités envers les journalistes emprisonnés. Combien d’entre eux risquent prochainement de mourir à force de traitements inhumains et dégradants contre leur personne ?
“Nous craignons pour la vie de plusieurs journalistes emprisonnés, malades et très affaiblis, à la fois physiquement et psychologiquement. Certains sont détenus dans les mêmes locaux et aux mêmes conditions que Zahra Kazemi. Nous voulons attirer en particulier l’attention de la communauté internationale sur les cas de Narges Mohammadi, Mohammad Sadegh Kaboudvand, Bahman Ahamadi Amoee, Arash Honarvar shojai, Mohammad Solimaninya”, a déclaré l’organisation de défense de la liberté de l’information.
“Nous demandons la libération immédiate et sans conditions de tous ceux qui ont été arrêtés au seul motif de leurs activités légitimes dans le domaine de l’information ou pour l’exercice de leurs droits à la liberté d’expression.”
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