(MFWA/IFEX) – L’Inspecteur Général de Police du Ghana, M. Patrick Kwarteng Acheampong a, le 17 février 2007, assuré les journalistes ghanéens que le Service de police leur accordera la protection nécessaire qui leur permettra de s’acquitter de leur mandat constitutionnel qui les habilite à tenir les fonctionnaires pour responsables de leurs actes. Lors d’une conférence […]
(MFWA/IFEX) – L’Inspecteur Général de Police du Ghana, M. Patrick Kwarteng Acheampong a, le 17 février 2007, assuré les journalistes ghanéens que le Service de police leur accordera la protection nécessaire qui leur permettra de s’acquitter de leur mandat constitutionnel qui les habilite à tenir les fonctionnaires pour responsables de leurs actes.
Lors d’une conférence de presse tenue à Kumasi, la deuxième ville du Ghana, M. Acheampong a exhorté les journalistes à s’acquitter de leurs devoirs avec intrépidité.
L’assurance du chef de police vient à un moment où les journalistes ghanéens font l’objet d’harcèlement sévère de tous côtés, y compris les acteurs non-étatiques.
En 2006, la Media Foundation for West Africa (MFWA) a signalé au moins 17 agressions physiques contre les journalistes du pays.
Le 17 janvier 2007, Henry Addo, un journaliste d’investigation de Metropolitan Television, une station de télévision basée à Accra, a été violemment agressé par un groupe de gardes de lotissements (un groupe d’autodéfense) à Chorkor, une banlieue d’Accra (consulter l’alerte de l’IFEX du 14 février 2007).
Le 9 février, Samuel Ennin, le Président de la branche de l’Association des Journalistes Ghanéens (GJA) de la Région Ashanti et rédacteur en chef des actualités d’une station de radio locale, Ash
FM, a été tué de sang froid par des gangsters armés nom identifiés (consulter l’alerte du 12 février 2007). Aucune arrestation n’a été effectuée et les motifs de ses tueurs n’ont pas été établis.