(JED/IFEX) – Joachim Diana Gikupa, directeur de publication du quotidien pro-gouvernemental « L’Avenir », a été remis en liberté le jeudi 21 juin 2001 en fin d’après-midi, sur ordre d’un officier du ministère public près le parquet de grande instance de Kinshasa/Gombe. Le journaliste a été prié de se représenter au parquet le vendredi 22 juin dans […]
(JED/IFEX) – Joachim Diana Gikupa, directeur de publication du quotidien pro-gouvernemental « L’Avenir », a été remis en liberté le jeudi 21 juin 2001 en fin d’après-midi, sur ordre d’un officier du ministère public près le parquet de grande instance de Kinshasa/Gombe. Le journaliste a été prié de se représenter au parquet le vendredi 22 juin dans la journée.
Diana Gikupa a confié à JED que ses conditions de détention – successivement aux cachots de l’Agence nationale de renseignements (ANR) et de la Police judiciaire des parquets, à Kinshasa/Gombe – ont été des plus dégradantes et de plus inhumaines. Il a, entre autres, rapporté qu’à l’ANR, il était enfermé dans « un cachot qui ne disposait que d’à peine deux minuscules trous d’aération. Nous dormions à même le sol et on préférait ne pas manger car notre cachot nous servait également de toilettes ! Les conditions de détention au cachot de la Police judiciaire des parquets étaient encore plus mauvaises »…
Diana Gikupa a été interpellé le jeudi 14 juin par les services de l’ANR. Cette interpellation était liée à la publication, par « L’Avenir », d’un article critiquant le directeur de cabinet du chef de l’État.
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