(RSF/IFEX) – Nadjikimo Benoudjita, directeur de publication de l’hebdomadaire privé « Notre Temps », a été inculpé, le 17 décembre 2007, d' »incitation à la haine tribale et religieuse », puis libéré provisoirement en attendant sa prochaine citation à comparaître. Arrêté le 14 décembre 2007 à son domicile suite à une plainte du Haut Conseil de la communication (HCC), […]
(RSF/IFEX) – Nadjikimo Benoudjita, directeur de publication de l’hebdomadaire privé « Notre Temps », a été inculpé, le 17 décembre 2007, d' »incitation à la haine tribale et religieuse », puis libéré provisoirement en attendant sa prochaine citation à comparaître.
Arrêté le 14 décembre 2007 à son domicile suite à une plainte du Haut Conseil de la communication (HCC), Nadjikimo Benoudjita a été détenu au siège des services des Renseignements généraux, avant d’être conduit dans les locaux de la police judiciaire, le 15 décembre, pour y être entendu. Lors de cette audition, les charges de « diffamation » et d' »outrage au chef de l’État » avaient été retenues contre lui. Le directeur de publication de « Notre Temps » a été déféré au parquet le 17 décembre, et finalement inculpé d' »incitation à la haine tribale et religieuse » après une requalification des faits. Autorisé à rentrer chez lui, il devrait être cité à comparaître prochainement.
Dans la matinée du 15 décembre, la police judiciaire a perquisitionné, en sa présence, au domicile du journaliste, qui sert également de rédaction à « Notre Temps ». Les policiers ont également signifié à Nguémadki Dkimasngar, le rédacteur en chef de « Notre Temps », la décision du ministre de l’Information et de la Sécurité publique d’ordonner la « fermeture pure et simple du journal. »