(RSF/IFEX) – Reporters sans frontières se réjouit de la mise en liberté, à l’issue de l’audience de leur procès en appel, le 27 novembre 2006, de Maman Abou et Oumarou Keita, respectivement directeur de publication et rédacteur en chef de l’hebdomadaire privé « Le Républicain ». « La remise en liberté de nos confrères est une bonne nouvelle […]
(RSF/IFEX) – Reporters sans frontières se réjouit de la mise en liberté, à l’issue de l’audience de leur procès en appel, le 27 novembre 2006, de Maman Abou et Oumarou Keita, respectivement directeur de publication et rédacteur en chef de l’hebdomadaire privé « Le Républicain ».
« La remise en liberté de nos confrères est une bonne nouvelle pour la liberté de la presse au Niger. Nous espérons que cette affaire est définitivement close et que le gouvernement nigérien en profitera pour réformer enfin sa législation, afin que des relations sereines entre la presse et les autorités puissent commencer à être bâties », a déclaré l’organisation.
Le procureur a estimé que la peine de 18 mois de prison ferme, 5 millions de francs CFA (7 600 euros) de dommages et intérêts et 300 000 francs CFA (450 euros) d’amende pour « propagation de fausses nouvelles » et « diffamation », était trop lourde. Il a requis contre eux 9 mois de prison, dont 3 fermes. Ayant déjà effectué près de quatre mois de prison, les deux journalistes ont été libérés à l’issue de l’audience. Le verdict a été mis en délibéré au 11 décembre.