(RSF/IFEX) – Reporters sans frontières se réjouit de la libération d’Andreï Novikov, après plus de dix mois d’internement psychiatrique forcé. Le journaliste devra néanmoins se rendre deux fois par mois à l’hôpital, pendant six mois. Il sera alors de nouveau examiné par une commission médicale. « C’est avec soulagement que nous avons appris qu’Andreï Novikov avait […]
(RSF/IFEX) – Reporters sans frontières se réjouit de la libération d’Andreï Novikov, après plus de dix mois d’internement psychiatrique forcé. Le journaliste devra néanmoins se rendre deux fois par mois à l’hôpital, pendant six mois. Il sera alors de nouveau examiné par une commission médicale.
« C’est avec soulagement que nous avons appris qu’Andreï Novikov avait recouvré sa liberté. Nous espérons qu’il se remettra aussi vite que possible de cette épreuve », a déclaré l’organisation de défense de la liberté de la presse.
« Cette nouvelle n’enlève rien au fait que le journaliste n’aurait pas dû être hospitalisé de force. Il faut mettre un terme à la résurgence de cette méthode primitive de répression des citoyens jugés gênants par les autorités », a précisé Reporters sans frontières.
Le 18 décembre 2007, Andreï Novikov, détenu à l’hôpital psychiatrique depuis le 14 février, a été libéré, conformément à une décision de la justice rendue le 6 décembre. Il avait été arrêté en novembre 2006 et accusé d' »incitations publiques au changement par la force de l’ordre constitutionnel » (article 280 du code pénal). Placé en détention provisoire pendant plus de quarante jours, il avait ensuite été interné de force en hôpital psychiatrique. Son procès qui s’est tenu le 6 décembre s’était conclu par la décision que le journaliste de Chechenpress devait être remis en liberté.