(RSF/IFEX) – Habib Papy Boudendji, dit Habib Bilalou, de l’hebdomadaire satirique « Le Nganga », est sorti de l’hôpital, le 10 décembre 2008, aux alentours de 14h30 (heure locale). Le journaliste avait été sévèrement brutalisé par des militaires dans la nuit du 5 au 6 décembre, dans l’enceinte de la présidence de la République. Un de ses […]
(RSF/IFEX) – Habib Papy Boudendji, dit Habib Bilalou, de l’hebdomadaire satirique « Le Nganga », est sorti de l’hôpital, le 10 décembre 2008, aux alentours de 14h30 (heure locale). Le journaliste avait été sévèrement brutalisé par des militaires dans la nuit du 5 au 6 décembre, dans l’enceinte de la présidence de la République. Un de ses articles, publié dans l’édition du « Nganga » du 27 novembre, mettait en cause la fille ainée du chef de l’État et directrice de son cabinet, Pascaline Bongo, dans un détournement de fonds présumé.
Interrogé par Reporters sans frontières, le journaliste a déclaré avoir été frappé à coups de matraque sur les pieds, ce qui l’empêche de marcher normalement. Habib Bilalou souffre également de plusieurs contusions au visage, notamment à un oeil et au nez. Il s’est dit également « inquiet » pour sa sécurité.
Mise à jour du cas Boudendji: http://ifex.org/fr/content/view/full/99217