(RSF/IFEX) – Alors qu’un nouveau message de revendication a été diffusé le 10 mars 2007 par ses ravisseurs, la mobilisation en faveur du reporter de « La Repubblica » s’intensifie en Italie. Ala al-din al-Ghoobashi, imam de la mosquée de Rome, la communauté pakistanaise en Italie, et des personnalités du sport, comme le footballeur Francesco Totti, ou […]
(RSF/IFEX) – Alors qu’un nouveau message de revendication a été diffusé le 10 mars 2007 par ses ravisseurs, la mobilisation en faveur du reporter de « La Repubblica » s’intensifie en Italie. Ala al-din al-Ghoobashi, imam de la mosquée de Rome, la communauté pakistanaise en Italie, et des personnalités du sport, comme le footballeur Francesco Totti, ou du spectacle, notamment le Prix Nobel de littérature Dario Fo, ont demandé la libération de Daniele Mastrogiacomo.
Plus de 47 000 personnes ont déjà signé la pétition lancée par la rédaction de « La Repubblica »: http://www.repubblica.it/speciale/2007/appelli/mastrogiacomo/
En Afghanistan, l’ambassadeur italien a organisé une conférence de presse au cours de laquelle il a demandé la libération du journaliste. De leur côté, des journalistes italiens travaillant en Afghanistan ont fait un appel pour que Daniele Mastrogiacomo soit relâché, rappelant qu’il ne faisait que son métier de reporter.
Dans une nouvelle déclaration audio attribuée au mollah Dadullah, le chef des ravisseurs de Daniele Mastrogiacomo a menacé de le tuer d’ici sept jours si le gouvernement italien ne fixait pas un calendrier de retrait de ses troupes d’Afghanistan. Le Parlement italien venait de confirmer, le 8 mars 2007, le maintien de 2 000 soldats dans le pays. Le chef taliban souhaite également la libération de deux dirigeants du mouvement: Abdoul Latif Hakimi, détenu au Pakistan depuis près d’un an et demi, et Mohammad Hanif, arrêté en janvier 2007 en Afghanistan. Le porte-parole des taliban a indiqué que les autorités avaient jusqu’au 16 mars 2007 pour s’exécuter.
Les autorités italiennes ont de leur côté demandé aux ravisseurs de fournir des éléments afin de prouver que le journaliste était bien en vie. Le gouvernement a également appelé les médias à ne pas diffuser d’informations non recoupées car cela pourrait entraver les négociations futures.