(FIJ/IFEX) – Ci-dessous, un communiqué de presse de la FIJ daté du 7 octobre 2008: La FIJ salue la libération du journaliste Moussa Kaka au Niger La Fédération Internationale des Journalistes (FIJ) a salué aujourd’hui la mise en liberté provisoire de Moussa Kaka par les autorités du Niger après que le journaliste ait passé plus […]
(FIJ/IFEX) – Ci-dessous, un communiqué de presse de la FIJ daté du 7 octobre 2008:
La FIJ salue la libération du journaliste Moussa Kaka au Niger
La Fédération Internationale des Journalistes (FIJ) a salué aujourd’hui la mise en liberté provisoire de Moussa Kaka par les autorités du Niger après que le journaliste ait passé plus d’un an en détention pour avoir entretenu des liens avec les rebelles du nord du pays.
« Nous pensons que les accusations portées à l’encontre de Moussa Kaka étaient sans fondement et qu’il était visé pour ses enquêtes journalistiques, » a déclaré Gabriel Baglo, Directeur du bureau Afrique de la FIJ. « Sa libération conditionnée est une bonne nouvelle pour les médias du continent malgré le fait qu’il ait été gardé injustement dans des conditions inhumaines pendant plus d’un an, même après que deux juges aient ordonné sa libération. »
Moussa Kaka, directeur de la radio privée Saraouniya et correspondant de la radio française RFI, a été arrêté par la police au Niger le 20 septembre 2007, et accusé de « mettre en danger la sécurité de l’Etat par ses liens supposés avec les rebelles touaregs dans le nord du pays. «
Le 16 novembre 2007, un magistrat du Niger a refusé d’accepter comme preuves les enregistrements des conversations avec les rebelles sur la base qu’elles avaient été obtenues illégalement. De même, le 23 juillet 2008, un autre juge a rejeté l’accusation portée contre le journaliste et a ordonné sa relâche.
Kaka devra faire face à un nouveau procès faisant suite à des accusations moins graves dans la capitale, Niamey, mais aucune date n’a été avancée.
La FIJ espère que la décision de libérer Moussa Kaka sera rapidement suivie de l’acquittement pour toutes les charges.
La FIJ appelle le gouvernement du Niger à mettre fin à toutes les formes d’intimidation et de harcèlement contre les journalistes travaillant dans le pays.
« La série d’arrestations et de fermetures des organes de presse au Niger a pour objectif de dissuader les journalistes de remplir leur tâche, » a dit Gabriel Baglo. « Ceci est inacceptable dans un pays démocratique. »
La FIJ représente plus de 600,000 membres dans 120 pays du monde.