(RSF/IFEX) – Reporters sans frontières s’inquiète du manque de réaction du gouvernement pakistanais après la disparition de Sohail Qalandar, journaliste du « Daily Express » basé à Peshawar (Nord-Ouest). Sohail Qalandar et son ami Muhammad Niaz ont disparu le 2 janvier 2007 alors qu’ils se trouvaient près de la région tribale de Khyber. « Il est impossible d’affirmer […]
(RSF/IFEX) – Reporters sans frontières s’inquiète du manque de réaction du gouvernement pakistanais après la disparition de Sohail Qalandar, journaliste du « Daily Express » basé à Peshawar (Nord-Ouest). Sohail Qalandar et son ami Muhammad Niaz ont disparu le 2 janvier 2007 alors qu’ils se trouvaient près de la région tribale de Khyber.
« Il est impossible d’affirmer que les raisons de cet enlèvement sont liées à la profession de Sohail Qalandar, mais cette disparition soulève une fois de plus la question de la protection des citoyens, et notamment des journalistes, dans certaines régions du pays. Cela fait 24 jours que ces deux personnes sont portées disparues et il semble n’y avoir aucun progrès dans l’enquête. Nous attendons des autorités de Peshawar et d’Islamabad une mobilisation pour retrouver les deux hommes sains et saufs », a affirmé l’organisation.
Le 2 janvier 2007, le véhicule abandonné de Sohail Qalandar et de son ami Muhammad Niaz a été retrouvé à Hayatabad (près de Peshawar). Jusqu’à présent les ravisseurs n’auraient établi aucun contact avec leurs familles ou leurs confrères. Shamim Shahid, directeur de l’organisation Khyber Union of Journalists (KhUJ), a écarté l’implication du gouvernement dans cet enlèvement et a affirmé que tout porte à croire qu’il s’agit d’un kidnapping lié à une demande de rançon.
Depuis une semaine, la mobilisation des journalistes s’est accentuée, dénonçant notamment l’inefficacité des autorités. Des organisations de journalistes avaient prévenu que si aucune avancée significative n’avait lieu avant le 26 janvier 2007, elles appelleraient à une mobilisation nationale. « Dès lors que la vie d’un journaliste est menacée, ce sont les vies de tous les citoyens qui sont à en danger », indique Shamim Shahid.