(RSF/IFEX) – Reporters sans frontières dénonce les récentes déclarations du président Ilham Aliev devant les diplômés de l’Académie de police. Le 2 juillet 2007, il a « interdit les sanctions à l’encontre des policiers » responsables de violences envers des journalistes qui couvraient les élections législatives en novembre 2005. « Je soutiendrai toujours la police », a-t-il ajouté. « Le […]
(RSF/IFEX) – Reporters sans frontières dénonce les récentes déclarations du président Ilham Aliev devant les diplômés de l’Académie de police. Le 2 juillet 2007, il a « interdit les sanctions à l’encontre des policiers » responsables de violences envers des journalistes qui couvraient les élections législatives en novembre 2005. « Je soutiendrai toujours la police », a-t-il ajouté.
« Le Président, par cette déclaration, se prononce en faveur d’une impunité totale. Loin d’inviter les forces de l’ordre à mieux se comporter envers la presse, il les encourage à recommencer »‘, a déclaré l’organisation de défense de la liberté de la presse.
Le 9 octobre 2005, quatorze journalistes avaient été passés à tabac par des policiers lors d’une manifestation organisée par le bloc de l’opposition Azadlig, à Bakou. Ramiz Nadjafli, rédacteur en chef de l’hebdomadaire « Boz Gurd », et le journaliste Idrak Abbasov, correspondant du quotidien « Ayna-Zerkalo », avaient dû être transportés d’urgence à l’hôpital (consulter l’alerte de l’IFEX du 11 octobre 2005). Le 29 novembre, alors que Reporters sans frontières avait invité le chef de l’Etat à « prendre toutes les mesures nécessaires pour assurer la sécurité des journalistes », pas moins de douze journalistes, travaillant pour divers médias, étaient à nouveau malmenés par les forces de l’ordre. Parmi eux figuraient notamment Shaida Tulagayeva, cameraman pour la BBC, et Samir Neymanoglu, de l’agence indépendante Turan (consulter l’alerte du 29 novembre 2005).