(RSF/IFEX) – Le procès du journaliste Mohammad Sadegh Kabovand a débuté le 25 mai 2008 devant la 15e chambre du tribunal de la révolution de Téhéran. La Cour a décidé de siéger à huis clos, en vertu de l’article 188 du code de procédure pénale. L’avocate du journaliste, Me Masomeh Sotoudeh, a dénoncé cette décision. […]
(RSF/IFEX) – Le procès du journaliste Mohammad Sadegh Kabovand a débuté le 25 mai 2008 devant la 15e chambre du tribunal de la révolution de Téhéran. La Cour a décidé de siéger à huis clos, en vertu de l’article 188 du code de procédure pénale. L’avocate du journaliste, Me Masomeh Sotoudeh, a dénoncé cette décision. « Cet article ne peut être utilisé que dans le cadre de procès dont les débats pourraient choquer la moralité du public, tels que les procès de violeurs », a déclaré Me Sotoudeh. Elle a fait part de son inquiétude quant à l’état de santé de son client, qui n’a toujours pas été pris en charge médicalement par les autorités pénitentiaires d’Evin (Téhéran). Le journaliste avait subi un malaise dans sa cellule le 19 mai. Poursuivi pour « action contre la sécurité nationale », il est détenu depuis le 1er juillet 2007.
« En imposant un huis clos judiciaire, les autorités iraniennes empêchent la presse de couvrir le procès de Mohammad Sadegh Kabovand et d’en révéler les éventuels dysfonctionnements », a déclaré Reporters sans frontières.