(MFWA/IFEX) – Le 21 avril 2008, le Tribunal de Première Instance de Kanifing qui juge Fatou Jaw Manneh, journaliste gambienne basée aux États-Unis, pour sédition présumée a restreint l’accès du grand public au procès en statuant que seuls les membres de la famille de Manneh et deux journalistes devraient être admis au tribunal. Les sources […]
(MFWA/IFEX) – Le 21 avril 2008, le Tribunal de Première Instance de Kanifing qui juge Fatou Jaw Manneh, journaliste gambienne basée aux États-Unis, pour sédition présumée a restreint l’accès du grand public au procès en statuant que seuls les membres de la famille de Manneh et deux journalistes devraient être admis au tribunal.
Les sources de la Fondation pour les Médias en Afrique de l’Ouest (MFWA) ont rapporté que la décision fait suite à une requête préalable introduite par le Procureur Général (DPP) de la Gambie, M. Emmanuel Fagbenle. Le Procureur avait déjà demandé au tribunal de protéger les témoins à charge en dissimulant leur identité.
Selon les sources, Lamin Jobarteh, l’avocat de Manneh, a rejeté la décision du tribunal en plaidant que les tribunaux partout au monde étaient des tribunes ouvertes au grand public. Cette plaidoirie a pourtant été rejetée.
Suite à cette nouvelle décision, un troisième témoin a fait une déposition contre la journaliste.