(RSF/IFEX) – Le Conseil national de la communication (CNC), organe de régulation de la presse guinéenne, a décidé, le 8 décembre 2004, de lever la suspension du journal « Le Quotidien » qui avait été sanctionné pour « une durée illimitée ». La rédaction affronte des difficultés d’ordre matériel, liées aux préjudices financiers causés par trois semaines de non-parution. […]
(RSF/IFEX) – Le Conseil national de la communication (CNC), organe de régulation de la presse guinéenne, a décidé, le 8 décembre 2004, de lever la suspension du journal « Le Quotidien » qui avait été sanctionné pour « une durée illimitée ». La rédaction affronte des difficultés d’ordre matériel, liées aux préjudices financiers causés par trois semaines de non-parution.
« Nous nous réjouissons de cette décision, bien qu’elle intervienne tardivement, a déclaré RSF. Nous maintenons que le directeur de publication et auteur de l’article incriminé, Siaka Kouyaté, n’avait enfreint aucune des règles de la déontologie journalistique et que le journal ne méritait en aucun cas de subir une telle sanction. « Le Quotidien » doit pouvoir reparaître sans délai. Nous souhaitons notamment qu’aucune nouvelle entrave ne vienne contrarier la réalisation, l’impression et la distribution du journal », a conclu l’organisation.
Suite aux interventions des organisations internationales, les appels téléphoniques menaçants adressés à Kouyaté avaient cessé, quelques jours après la suspension. Sans réponse du CNC, Kouyaté et toute la rédaction du « Quotidien » se sont trouvés dans une situation très pénible, condamnant des familles entières à de graves difficultés financières.