(RSF/IFEX) – Gaël Mocaer, réalisateur free-lance mandaté par Radio France Outremer (RFO), a été libéré, dans l’après-midi du 23 octobre 2002, après avoir passé six jours au siège de la Direction de surveillance du territoire (DST), à Abidjan. RSF se félicite de cette mesure et demande, une nouvelle fois, aux autorités ivoiriennes de garantir la […]
(RSF/IFEX) – Gaël Mocaer, réalisateur free-lance mandaté par Radio France Outremer (RFO), a été libéré, dans l’après-midi du 23 octobre 2002, après avoir passé six jours au siège de la Direction de surveillance du territoire (DST), à Abidjan. RSF se félicite de cette mesure et demande, une nouvelle fois, aux autorités ivoiriennes de garantir la sécurité des journalistes locaux et étrangers qui travaillent en Côte d’Ivoire.
L’organisation avait demandé, le 22 octobre, la libération du réalisateur. Le ministre de la Communication, joint par RSF, avait déclaré ne pas être au courant de ce dossier. Aucune explication n’a été fournie après la libération de Mocaer et aucune charge n’a été retenue contre lui. Il a aussitôt pris un avion pour rentrer à Paris.
Le 17 octobre, Mocaer, réalisateur indépendant de nationalité française, avait été interpellé à son hôtel par des agents de la DST. Depuis cette date, personne n’avait été autorisé à lui rendre visite. Le cinéaste était présent dans le pays pour réaliser un documentaire sur la situation en Côte d’Ivoire à la demande de RFO et de la société Béta Productions.
Depuis la tentative de coup d’État du 19 septembre, les journalistes et cameramen étrangers sont particulièrement exposés. Plusieurs d’entre eux ont été agressés ou menacés et des caméras ont été confisquées.